En juin 1944, les forces alliées débarquent en Normandie. Quelques jours plus tard, les troupes allemandes se retranchent dans le bocage, véritable labyrinthe surnommé « l'Enfer des haies » par les soldats américains. La configuration des lieux, favorisant les positions défensives allemandes, rend la progression des Alliés difficile et les pertes humaines sont nombreuses. Pour déloger les nazis, les troupes font preuve de courage, d'audace et d'ingéniosité.

A Paris, en août 1944, les résistants font face aux troupes allemandes équipées de chars et soutenues par des avions. Le 25 août, la capitale française est libérée après quatre années d'occupation. Serge Tignères, docteur en histoire, spécialiste de la mémoire et auteur de nombreux documentaires, raconte les combats particulièrement violents de la bataille de Paris. Il explique comment la ville a pu se défaire du joug ennemi.

Le débarquement de Dieppe, ou opération Jubilee, fut une tentative de débarquement des Alliés en France occupée, menée le 19 août 1942 sur le port de Dieppe. Mais le quart des troupes alliées engagées, principalement canadiennes, a péri dans cette opération lancée par lord Mountbatten. L'historien Serge Tignères en raconte les détails, sur le terrain, des plages de la Manche aux côtes dieppoises, en passant par les fonds sous-marins, à la découverte des épaves des navires coulés.

Après les échecs de l´armée française en Artois et en Champagne en 1915, et dans la Somme en 1916, le nouveau commandant de l´armée française, Robert Nivelle promet aux dirigeants politiques d´obtenir une victoire décisive sur le front ouest. Avant la fin du printemps 1917, il s'engage à rompre le front «...d´un seul coup, en 24 ou 48 heures ». Le lieu choisi pour mener l´offensive est le Chemin des Dames, dans l´Aisne. Les 16 et 17 avril l´attaque d´infanterie est lancée. L'historien Serge Tignères revient sur cette bataille historique qui coûta la vie aux soldats de l'infanterie française face aux mitrailleuses allemandes.

Depuis leur apparition sur le champ de bataille, au début du XXe siècle, les chars n'ont cessé d'évoluer, devenant plus rapides, mieux armés et mieux protégés.

Le 16 décembre 1944, les troupes allemandes lancent une offensive-surprise dans les Ardennes. L’objectif de cette opération intitulée « Wacht am Rhein »: arrêter les Alliés qui viennent de franchir le Rhin. Même si les Américains sont bien moins nombreux et se retrouvent encerclés, ils refusent de se rendre. Adolf Hitler ordonne à ses hommes de tenir à tout un prix, mais la bataille se solde par un cuisant échec fin janvier 1945.

Souhaitant profiter de l’offensive allemande sur le front Nord, Mussolini décide de lancer la sienne le 10 juin 1940. Ses hommes investissent alors les Alpes françaises. Mais ils se frottent à la résistance des Français pendant deux semaines, qui leur infligent de lourdes pertes et bénéficient des avantages de la ligne Maginot. Le document revient sur cet épisode avec les éclairages de spécialistes du monde alpin.

Du 21 février au 19 décembre 1916, durant la Première Guerre mondiale, a eu lieu l’une des batailles les plus dévastatrices du conflit. A Verdun, les armées française et allemande s'affrontent dans des combats d'une rare intensité. Le bilan est particulièrement lourd avec plus de 700 000 victimes dont environ 306 000 morts et disparus. Le document revient sur les circonstances exceptionnelles de cet affrontement au cours duquel se sont illustrés de grands noms de l’histoire française comme le futur général Charles de Gaulle.

Suite à une attaque des Alliés, à l’été 42, sur Dieppe, Hitler lance, en France, la construction d’un immense centre de commandement, destiné à coordonner la défense de l’Europe en cas de débarquement. Margival, une commune de l’Aisne, est choisie. Pas moins de 475 bunkers vont y être construits sur une zone couvrant 90 kilomètres carrés. Le plus grand bâtiment, qui mesure plus de 100 mètres de long, sera le plus grand centre de transmission allemand lors de la Seconde Guerre mondiale.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, 5000 parachutistes américains et britanniques, constituant la première vague du débarquement, sont aéroportées en Normandie. Leur mission: sécuriser le débarquement de l'infanterie américaine terrestre sur Utah Beach, ouvrir les routes afin que les soldats puissent pénétrer rapidement à l'intérieur des terres et anéantir les défenses ennemies. Rien ne va se passer comme prévu et pourtant, cette mission est la première mission aéroportée d'envergure jamais réalisée et réussie de la Seconde Guerre Mondiale.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, 5 000 parachutistes américains et britanniques sont aéroportés en Normandie. Leur mission : préparer et faciliter le débarquement, qui aura lieu à l'aube, en ouvrant la voie aux troupes alliées afin qu'elles pénètrent plus vite dans les terres. Mais rien ne va se passer comme prévu.

Le 26 mai 1940, l'Amirauté britannique lance l'évacuation d'une partie de son corps expéditionnaire. Des centaines de bateaux devront prendre la mer pour sauver des milliers de combattants pris au piège à Dunkerque: c'est l'opération Dynamo.

Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, la guerre des mines a écorché nombre de promontoires stratégiques, notamment à Vauquois, un petit village de la Meuse.

Le 21 mars 1918, le général Ludendorff lance une série d'attaques sur le front occidental; la bataille du bois de Belleau se déroule en juin 1918, près de Château-Thierry, et marque l'entrée des troupes du général Pershing dans le conflit.

Juillet 1944, le plateau du Vercors est un caillou de taille dans la botte des Allemands; engagés en Normandie depuis le 6 juin, les Alliés s'apprêtent à débarquer en Provence; ce plateau est devenu le refuge des jeunes Français réfractaires au STO.

Après avoir libéré Paris en août 1944, les hommes du général Leclerc se dirigent vers les bords de la Moselle. Les militaires ignorent alors qu'ils foncent sur les troupes d'Adolf Hitler, qui a ordonné le lancement d'une offensive au même moment. La deuxième division blindée tombe sur Dompaire, un village des Vosges tenu par une brigade de panzers. Une terrible bataille s'engage. Le document revient sur cet épisode de la Seconde Guerre mondiale, expliquant comment les Français ont - contre toute attente - réussi à vaincre l'ennemi en quelques jours.

Entre 1916 et 1917, les Allemands construisent une ligne de fortifications reliant Arras à Soissons; ils transforment un tunnel situé sur le canal de Saint-Quentin en une caserne militaire avec de nombreux postes de secours disséminés sur les berges.

Juillet 1918, les offensives de printemps du Général Ludendorff ont été stoppées par les Alliés à quelques kilomètres de Paris. Les Allemands ne renoncent pourtant pas. Ils préparent une nouvelle attaque éclair, une offensive qui doit être celle de la dernière chance : le Friedensturm, la bataille pour la paix. Leur objectif est clair : enfoncer le front, franchir la Marne et foncer sur Paris pour pousser la France à capituler.

Le 21 décembre 1915, des soldats français montent à l'assaut de l’Hartmannswillerkopf, promontoire rocheux dominant la plaine d'Alsace. L'objectif : récupérer l’Alsace et la Lorraine. Des milliers d'hommes ont déjà, dans chaque camp, été envoyés pour essayer de le reprendre aux Allemands. Ces derniers défendent de mieux en mieux leurs positions, fortifiant à tout-va et parsemant le versant est de dizaines d'abris bétonnés.

Le 26 novembre 1941, la flotte japonaise met le cap sur Pearl Harbor, à l'ouest d'Honolulu, dans l'océan Pacifique. Son objectif : la destruction des forces navales américaines stationnées dans la base hawaïenne. L'assaut est donné le 7 décembre, touchant ou coulant la plupart des cuirassés ennemis. Le journaliste et historien Serge Tignères faire revivre ce raid éclair, parfaitement rodé, qui provoqua l'entrée en guerre des Etats-Unis.

Du 15 au 27 mai 1940, Allemands et Français s'opposent pour le contrôle du village de Stonne, dans les Ardennes; ces combats féroces ont été comparés à l'enfer de Verdun en 1916; le village aura changé 17 fois de mains en quatre jours.

La bataille de Cherbourg a été l'une des offensives militaires les plus décisives du Débarquement. La ville du Cotentin avec son port en eaux profondes était un enjeu crucial pour les forces alliées. Ce sont les soldats américains du général Collins qui ont eu la lourde responsabilité de faire tomber la ville transformée en forteresse par les Allemands. Il faudra huit jours d’affrontements mobilisant des forces navales, aériennes et terrestres pour que les Alliés s’emparent de la ville de la Manche.

Le 15 août 1944, quelques semaines après le Débarquement de Normandie, les troupes alliées atteignent le littoral du sud-est de la France, entre Toulon et Cannes. L'opération Dragoon a réussi grâce à l'action des réseaux de résistance et à l'entente entre les chefs de guerre. Les opposants au régime nazi ont réuni de nombreux navires, bateaux de ravitaillement et des barges. L'objectif était de libérer les villes de Toulon et Marseille puis de remonter vers le Nord.

La matinée du 6 juin 1944, 177 fusiliers marins commandos français débarquent à Sword Beach, plage de Normandie qui était attribuée à la Seconde armée britannique; c'est le seul contingent français à avoir débarqué sur la côte normande le jour J.

Le 6 juin 1944, au petit matin, 150 000 hommes débarquent sur les plages normandes. Une opération d'envergure qui a bien failli tourner au fiasco. En effet, en quelques minutes, sur Omaha Beach, 90 % des soldats américains périssent lors des deux premières vagues d'assaut. Le carnage est tel que l'état-major américain envisage un instant de renoncer. En fin de matinée, la plage est conquise ; mais elle sera surnommée «bloody Omaha» (Omaha, la sanglante).

La bataille de la Somme, qui opposa Français et Britanniques aux Allemands du 1er juillet au 18 novembre 1916, fut l'une des plus sanglantes de la Première Guerre mondiale. Elle fit plus d'un million de victimes dont près de 440 000 morts ou disparus. Le premier jour fut particulièrement meurtrier, avec plus de 19 000 hommes tués en quelques heures. Le document revient sur les événements qui ont pu expliquer un tel fiasco et sur les raisons qui ont poussé les Alliés à s'obstiner malgré les nombreuses pertes humaines.

Le 14 juin 1940, les Allemands défilent sur l'avenue des Champs-Elysées, à Paris. Quelques semaines plus tôt, le 10 mai, les nazis prenaient à revers les troupes d'élite franco-britanniques, qui s'étaient imprudemment aventurées en Belgique. Il n'a fallu qu'un mois pour que l'armée française soit vaincue. Pourtant - et contrairement à certaines idées reçues -, les soldats français se sont bien battus et disposaient d'un matériel de bien meilleure qualité que leurs adversaires. Le document revient sur les raisons de cette étonnante débâcle.

A partir du 8 septembre 1943, la résistance corse sans aucun soutien extérieur lance l'insurrection contre l'occupant italien. L'opération qui a pour nom de code Vésuve, est menée par du général Henri Giraud, co-président du comité français de libération nationale (CFLN). Il agit contre l'avis du général de Gaulle qui trouvait l'opération risquée. Il voulait attendre un accord et une aide substantielle des Alliés. Les patriotes corses luttent seuls avant d'être renforcés par les troupes françaises d'Afrique, débarqués sur Ajaccio depuis Alger. Les combats durent un mois, jusqu'au 4 octobre.

L'opération militaire est lancée à partir de la mi-août 1944 par les Alliés. Les troupes débarquent en Provence, sur plusieurs plages entre Toulon et Cannes. Le 19 août 1944, le général Alexander Patch, commandant la 7e armée américaine, donne l'ordre au général français Jean de Lattre de Tassigny et à ses soldats de prendre Toulon et Marseille, les deux grands ports méditerranéens. Près de 30 000 militaires allemands les attendent. En 27 jours, la quasi-totalité de la Provence est libérée.

6 juin 1944, l'opération Overlord est sur le point de débuter. Les troupes alliées aperçoivent les côtes normandes, c'est le D-Day ! Mais dans la nuit précédant le débarquement, les premiers hommes de cette opération titanesque ont déjà posé le pied sur le sol français. Ces combattants appartiennent au fameux Spécial Air Service Britannique et ils sont Français ! Ce sont les hommes du 2ème régiment de chasseurs parachutistes de la France Libre.